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Quinze (15) organisations syndicales de travailleurs de différents pays francophones ont été représentées par les Camarades :

Le cours a connu la participation d’éminents experts qui ont contribué à l’acquisition de nouvelles expériences mais également une solide base de formation syndicale aux différents participants et participantes notamment :

La méthode de travail était active et a permis d’échanger sur différentes expériences mais également sur les difficultés rencontrées par les participantes et les participants. Divers thèmes ont été abordés par les experts :

le 1er jour, le 23 Mars Mr Stéphano BARALE nous a introduit le fonctionnement de Solicom qui est un site réservé aux organisations syndicales afin qu’elles puissent se documenter et échanger des expériences (voir site) ;
le 2e jour, le 24 Mars, l’exposé de Ben Saïd a porté sur la mondialisation son évolution, l’historique, ses impacts sur les syndicats et le défi à relever sur la classe ouvrière. L’après midi a été consacré à l’élaboration des rapports sous régionaux ;
le 3e jour, le 25 Mars a débuté le thème du jour qui a été développé par Rawane MBAYE sur les relations professionnelles Afrique. Nous avons retenu que le concept de relations professionnelles se retrouve tant au niveau du secteur privé que du secteur public. Il a également expliqué le rôle des gouvernements, du patronat et des syndicats dans les systèmes de relations professionnelles
le 4e jour, le 26 Mars a été consacré à la présentation de Monique CLOUTIER sur les normes internationales du travail et les relations professionnelles au Canada. Elle précise que les Normes Internationales du Travail (NIT) sont des instruments juridiques élaborés par les mandants. Elle a poursuivi sur l’historique de l’OIT depuis sa création jusqu’à son fonctionnement en passant par ses structures et ses objectifs. Au total 188 Conventions ont été ratifiées par les états membres et 199 Recommandations ont été adoptées. Elle a passé en revue tous les processus d’élaboration, d’adoption, de ratification, de contrôle, de dépôt des plaintes et de l’entrée en vigueur de ses conventions qui doivent nous servir d’outils et d’instruments dans nos concertations et négociations.
Le 5e jour, le 27 Mars a été la suite et la fin de l’exposé de Monique sur les relations professionnelles au Canada. Elle a fait une brève introduction sur le Québec et le Canada. Et c’est par cette exceptionnelle contribution de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) que la liberté syndicale, les droits fondamentaux des travailleurs ainsi que la protection de la santé et de la sécurité sur les lieux de travail ont été obtenus. Parmi ces acquis ont peut aussi citer la création du fond de solidarité qui est un modèle au niveau international.
Le 8e jour, le 30 Mars, nous avons reçu comme expert Andréa Amaro de la Confédération Générale des Travailleurs d’Italie (CGIL), l’organisation la plus ancienne mais également la plus représentative. A l’instar des pays africains l’Italie a développé un pluralisme syndical qui n’est basé sur aucune notion de représentativité. Parlant d’immigration, la politique mise en place n’est pas du tout favorable aux immigrés car tout enfant d’immigrés né en Italie n’a pas le droit à la nationalité. Il a abordé le volet coopération, la crise économique, le contrat de travail, le taux de chômage et l’approche genre. L’après midi a été consacré au début d’élaboration des plans d’actions
Le 9e jour, le 31 Mars, le cours a porté sur l’historique du Mouvement Syndical Italien développé par le camarade Giacomo Barbieri, il a parlé de la précarité de l’emploi, des relations dégradantes entre les employeurs et les organisations syndicales. L’après midi a été consacré par un aperçu sur le VIH/SIDA en milieu de travail par le camarade Ben Saïd.
Le 10e jour, le 1er Avril, nous retenons que la journée a été consacrée à l’exposé de Jean Claude Prince qui a été très pertinent. Il a introduit l’historique du mouvement syndical en Suisse, en suite il a parlé de l’immigration, de la protection sociale des travailleurs, de la crise financière et économique qui secoue nos différents pays. Il nous a séduit par son engagement pour l’indépendance syndicale en dénonçant les cadres du BIT lors de la dernière conférence. Il a également précisé que la Suisse qui abrite l’OIT n’a pas ratifié la Convention 135 ; ce qui fait que le droit de grève y est inexistant, et que la représentativité syndicale n’est pas bien illustrée malgré l’existence des cas de dialogue et de concertation.
Le 11e jour, le 02 Avril, la journée a débuté par le canevas des plans d’actions fait par le camarade Ben Saïd. La camarade Isabelle Odoul ASORE de la CGT/FO a poursuivi toute la journée par nous entretenir sur l’historique du mouvement syndical en France, et la création de la CGT / FO. Sujet bien maîtrisé et bien développé par la formatrice. Elle a parlé du rôle du syndicat, de la personnalité juridique des organisations syndicales, de la structuration et de la nature des relations professionnelles en France. Elle a également relaté le rôle des relations patronales, des délégués du personnel, du comité d’entreprise, du comité d’hygiène, de santé et de sécurité, du délégué syndical, des anciens critères de représentativité et de la nouvelle loi d’Août 2008 qui réglemente les nouveaux critères de représentativité.
Le 12e jour, le 03 Avril, a été consacré à la lecture et aux dépôts des plans d’action et rapports sous régionaux. Le séjour de Turin s’est terminé le 05 Avril par le voyage d’études en France à la CGT/FO.

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